Sep 102012
 

La défense orale de samedi s’est fort bien passée, même si j’ai très largement foiré le timing, un véritable péché pour un (éventuel) futur enseignant… J’avais prévu maximum 7 minutes pour la première partie et minimum 13 minutes pour la seconde. Alors que je développais assez bien à partir du diaporama en estimant que je n’avais qu’une ou deux minutes de retard (faciles à rattraper), j’allais bientôt arriver à la fin de la première partie. Mon professeur m’a alors interrompu pour me dire : « Frédéric, il ne te reste que 7 minutes ».

Gloups. Autant vous dire que j’ai directement et radicalement changé de rythme… A la fin, ils m’ont laissé un peu déborder et j’ai encore eu l’occasion de revenir lors de la séance de questions (très pertinentes) et réponses (tout autant) sur des éléments que j’avais juste pu évoquer. Et en sortant du local, j’ai vu sur mon horloge qu’au lieu des 30 minutes qui nous sont normalement imparties, j’y étais en fait resté … 50 minutes !

Sinon, je suis plutôt content des techniques introduites (j’ai disposé des exemples du produit devant les membres du jury en les invitant à les manipuler et j’ai utilisé une latte pour pointer certains éléments du diaporama à l’écran). Le jury m’a également vivement conseillé d’aller montrer mon travail à Lilliputiens.
Verdict dans quelques jours, très probablement…

le diaporama utilisé lors de la défense orale et l’écrit du travail de fin d’études (« Exportation de jouets belges de qualité au Costa Rica ») réalisé pour l’obtention du diplôme de Conseiller en commerce international

Ajouté le 14 septembre
J’ai reçu ma note : 86,5% (ce n’est vraiment pas très clair, il y a semble-t-il une note pour l’écrit du TFE et une pour la défense orale, mais elles sont identiques) – « pas mal, même si j’espérais un peu plus ». C’est dans la lignée de mes notes pour les examens de première année (86,5%) et de deuxième année (85,6%), difficile de faire plus régulier ! Parmi mes condisciples, aucun n’a atteint les 80%.

Août 142012
 

De retour après pas mal de temps, faut dire que j’étais bien occupé…

Tout d’abord, l’année scolaire à l’IRG s’est terminée pour moi fin mai, vu que je ferai le stage et l’épreuve intégrée plus tard. Bilan : toutes les UF réussies et 81% au total. Pas mal, même si j’espérais un peu plus…

Tout de suite après, le rush à l’EFPME : des cours jusqu’à 4 fois par semaine, plus 4 examens durant les 3 dernières semaines de juin. Bilan : 87% au total comme l’année dernière, « pas mal, même si j’espérais un peu plus ». Ensuite, pas le temps de souffler, on embraye sur le TFE pour la rédaction duquel on ne dispose finalement que de 6 semaines. Terminé… ce matin, il ne me reste « plus qu’à » l’imprimer (en 10 exemplaires et cela prend… 2h pour un seul). Bref, à remettre ce vendredi et sa défense orale se fera le 8 septembre.

Mais bon, j’ai quand même trouvé le temps ces dernières semaines de faire un peu de pédagogie (je me suis à poster sur le forum d’Enseignons.be et j’ai continué à suivre leurs articles fort intéressants) et de didactique car la bibliothèque du Ceria a enfin reçu la « bible » que je leur avais demandée : Enseigner l’informatique paru chez Springer. Cela a bien été le choc attendu, mais en plus cela m’a donné de nouvelles idées pour mon épreuve intégrée, comme par exemple (je les mets en vrac, elles seront à reformuler, bien entendu) :

  1. Apprendre aux élèves à gérer les erreurs informatiques
  2. Apprendre aux élèves à lire l’informatique avant de l’écrire
  3. Des outils de visualisation pour découvrir l’informatique invisible
  4. Des abstractions qui deviennent concrètes (et réciproquement)
  5. Durant les travaux pratiques, le professeur ne touche jamais aux machines et les élèves doivent formaliser leurs questions par écrit

Une chose est sûre : voilà un ouvrage à lire, à relire et à exploiter pendant bien longtemps.

Mai 072012
 

Comme je n’avais jusqu’ici trouvé que quatre écoles où postuler pour mon stage et que c’était un peu juste, j’ai poursuivi mes recherches, en utilisant l’outil le plus complet et le plus fiable : les annuaires de l’AGERS.

Verdict : confirmation qu’il n’y a en Région bruxelloise que 4 écoles de plein exercice (sur 106) qui proposent l’option « Science informatique », mais j’en ai trouvé également 4 en province du Brabant wallon (sur 35).

Si, pour fin septembre 2012, je ne trouve aucune possibilité de stage dans l’une de ces huit écoles, il faudra alors me rabattre vers l’enseignement de promotion sociale…

Et pour plus tard, lorsqu’il s’agira d’entrer dans le métier d’enseignant, je risque fort de me trouver confronté à la même problématique : l’offre pour cette option est extrêmement réduite pour le moment.

J’en viens en fait à me demander s’il ne serait pas intéressant que je propose moi-même à des écoles mon soutien (au moins didactique) pour organiser cette option. Je n’ai pour l’instant aucune notion des démarches qu’une école doit accomplir pour inclure un nouveau programme dans son offre, mais je retiens cette idée.

Et par après, cela serait aussi utile de créer une structure pour favoriser les échanges entre les enseignants de cette option en Communauté française, ne serait-ce que pour partager nos ressources didactiques…

Mai 052012
 

Incroyable, mais j’ai finalement identifié une quatrième école en Région bruxelloise où je pourrai postuler pour faire mon stage : l’Institut Communal Technique Frans Fischer, situé à Schaerbeek. Les 3 premières écoles appartenaient à l’enseignement catholique, mais celle-ci est dans l’officiel subventionné.

Ce sont les cours de l’option Science informatique du 3ème degré (Technique de transition) qui y sont donnés. Le titulaire des cours a l’air très dynamique, au vu du site Web de la section, il semble utiliser le même type de méthodes que moi et nous avons exactement les mêmes références (Alsacréations, Site du Zéro, Développez). Bref, on devrait plutôt bien s’entendre…

D’autre part, j’ai constaté que l’une des 3 premières écoles identifiées – l’Institut Technique Cardinal Mercier – a enfin également son site Web et, vu qu’il est assez bien réalisé, cet établissement ne devrait pas être aussi épouvantable que j’avais pu le lire à gauche et à droite…

Mai 032012
 

J’ai appris aujourd’hui que la Cocof aussi centralise le recrutement pour le personnel des écoles qu’elle organise et lance donc un appel annuel à candidatures qui se clôturera… demain !

http://www.cocof.irisnet.be/site/fr/enseignement/appels
→ liens directs vers les explications, les emplois et le formulaire

Mais je constate après examen de ces documents que, tout comme à la Communauté française, ma discipline y brille surtout par son absence. Dès lors, pas possible non plus de postuler là-bas cette fois-ci…

Mar 192012
 

Concernant l’épreuve intégrée, j’avais fin novembre 2011 cinq idées de TFE, dont celle-ci :

Pourquoi n’existe-t-il pas, en Belgique francophone, de manuel scolaire en informatique ?

Sur les conseils de mon promoteur, je l’avais justement écartée, car dans cette question n’apparaissait aucun aspect pédagogique ou méthodologique. Cependant, voici quelques semaines, nous étions invités à exposer oralement nos sujets de TFE lors du cours de didactique. Et à cette occasion, on m’a fait remarquer que réaliser un manuel, ce serait un excellent projet (un manuel limité à une matière, bien entendu). Dont acte.

Ces derniers jours, j’avais repris la lecture de l’ouvrage de référence sur le sujet [10] et il vient de me permettre de comprendre que ce projet n’est pas réalisable dans ma discipline (en tout cas tel quel) et également de répondre à mon questionnement initial :

La rédaction des manuscrits, l’édition, l’impression et la distribution demandent au minimum six années et il est raisonnable de prévoir une période d’environ dix ans si l’on englobe les études préliminaires, la planification, le recrutement et la formation du personnel.

En réalité, un projet de manuel n’est économiquement viable que pour des disciplines qui sont largement enseignées et/ou n’évoluent pas trop rapidement, soit dans l’ordre : le français, les mathématiques, les langues étrangères, l’histoire et la géographie. Voir d’ailleurs à ce propos, et pour confirmation, la liste des manuels et logiciels agréés et subsidiés par la Communauté française [11].


[10] Des manuels scolaires pour apprendre, François-Marie Gerard et Xavier Roegiers. De Boeck, Bruxelles, 2003
[11] AGERS > L’école de A à ZManuels scolaires, logiciels scolaires et outils pédagogiques agréés.

Jan 312012
 

J’hésitais depuis quelques jours, mais j’ai finalement pris la décision de laisser tomber pour cette année scolaire les deux dernières UF : le stage et l’épreuve intégrée. Mon autre formation, celle en Commerce international [9] aux Classes moyennes, avait pris jusqu’ici pas mal de retard (cours débutant plus d’un mois après la date prévue, séances annulées et même examens annulés). Cela m’avait jusqu’à présent dégagé du temps pour le CAP, mais la tendance va s’inverser suite à ces reports massifs. Comme je suis en dernière année en Commerce international (et que je suis parfaitement intégré dans le groupe d’élèves, et que le minerval est plus élevé que celui du CAP), je vais donner la priorité à la formation des Classes moyennes.

J’en ai discuté aujourd’hui avec Madame du Fontbaré (qui est mon responsable de stage et mon promoteur pour le TFE) et elle m’a dit qu’il n’y avait pas de souci, que je pourrai poursuivre avec elle en 2012/2013. Elle m’a aussi suggéré de démarcher les écoles début septembre, car en fait je vais pouvoir commencer mon stage plus tôt que cette année scolaire-ci, vu que j’ai réussi l’UF5 (méthodologie) qui est le seul prérequis à l’UF9. Pour le TFE, il y avait auparavant une session en janvier, mais elle a semble-t-il été supprimée (à confirmer).

Et sinon, l’appel aux candidats à une désignation temporaire dans l’enseignement de promotion sociale a été publié ce matin au Moniteur. Comme prévu, ma discipline est cette fois bien présente. Le dossier de candidature est à envoyer par recommandé au plus tard le 21 février 2012. La procédure à suivre est décrite sur le site de la DG des personnels de l’enseignement. Je vais sans doute m’y inscrire, bien que cela soit maintenant probablement prématuré, ne serait-ce que pour me retrouver listé dans leurs bases de données.


[9] Espace Formation PME > Chef d’entreprise > Pôle commerce > Conseiller en commerce international.